samedi 18 décembre 2010

Hypertrophie ventriculaire gauche au cours de l’hypertension artérielle

Au sens strict, l’HVGest l’augmentation de la dimension des cardiomyocytes (qui chez l’homme ont perdu, à la naissance, la capacité de division) par addition de nouvelles unités contractiles (sarcomères). Mais le tissu musculaire ne peut être considéré de manière isolée. Deux autres compartiments lui sont étroitement liés et seront impliqués, de manière variable, dans le processus hypertrophique : les capillaires et le tissu de soutien (collagène).
 

Hypotension orthostatique

L’hypotension orthostatique désigne l’incapacité à maintenir, lors du passage de la position allongée à la position debout, une pression artérielle (PA) adéquate, c’est-à-dire une pression sanguine appropriée aux besoins de la perfusion tissulaire, encéphalique au premier chef. De rares auteurs la définissent par le niveau absolu de la PA systolique en position debout immobile (inférieure à 80 mmHg). Les plus nombreux retiennent une baisse de plus de 20 mmHg pour la PA systolique, et/ou de plus de 10 mmHg pour la PA diastolique, au changement de position.

Mesure ambulatoire de la pression artérielle

La mesure au cabinet médical du niveau de pression artérielle (PA) reste l’élément déterminant pour définir l’hypertension artérielle (HTA). Le principe même de cette mesure n’a pas changé depuis sa première description par Riva-Rocci en 1896. Les modalités et les circonstances de mesure ont en revanche évolué en fonction des données techniques nouvelles.

Observance et hypertension artérielle

L’observance thérapeutique peut se définir comme le degré avec lequel le malade se conforme aux recommandations médicales et prend les médicaments tels qu’ils sont prescrits. Elle se décline généralement selon trois composantes.
 

Physiopathologie de l’hypertension artérielle essentielle

Un grand nombre de facteurs ont été impliqués dans la physiopathologie de l’hypertension artérielle essentielle, mais aucune théorie ne permet d’assigner une cause unique à l’hypertension artérielle. C’est vraisemblablement l’intrication même de ces facteurs dans des proportions variables qui est responsable de l’augmentation de la pression artérielle. L’effet délétère de cette élévation sera également variable d’un individu à l’autre en fonction de l’existence d’autres facteurs de risque cardiovasculaire et de facteurs prothrombotiques qui sont loin d’être totalement connus.

vendredi 17 décembre 2010

Automesure tensionnelle

Il y a une vingtaine d’années, les quelques médecins évoquant la possibilité pour les patients de mesurer eux-mêmes leur PA étaient considérés au mieux comme des irresponsables, au pire comme des fous.
La mesure de la PA était un acte médical. Jamais les patients ne sauraient mesurer de façon précise leur PA ; jamais les patients ne pourraient assurer la gestion de tous ces chiffres.
La situation au début du troisième millénaire n’est en aucun cas comparable. Même les plus irréductibles admettent que l’automesure peut être pratiquée par l’immense majorité des patients, même ceux peu instruits.

Aspects cliniques, explorations et prise en charge de l’hypertension artérielle

En termes d’épidémiologie et de santé publique, de nombreuses études menées dans les pays industrialisés font ressortir trois points fondamentaux en matière d’hypertension artérielle :
• tout d’abord il s’agit d’une pathologie fréquente ; en France,on estime la prévalence de l’hypertension artérielle à au moins 10 % de la population, aux États-Unis, l’enquête épidémiologique NHANES III retrouve une prévalence de l’hypertension artérielle en population adulte de plus de 30 %, et même supérieure à 60 % chez les sujets de plus de 60 ans;

jeudi 20 mai 2010

Hypertension artérielle du diabétique

Le diabète est une maladie fréquente d’incidence croissante qui constitue un véritable facteur de risque cardiovasculaire, nécessitant une prise en charge globale incluant la prévention, le dépistage précoce et le traitement intensif des autres facteurs de risque
associés.


lundi 10 mai 2010

Hypertension artérielle et sport

HYPERTENSION ARTÉRIELLE D’EFFORT
Il n’existe pas de définition de l’HTA d’effort. Un important travail de Douard et al confirme la variabilité de la PA d’effort : PAS moins élevée chez les plus jeunes et les hommes, élévation significative de la PAD seulement après 50 ans, pics tensionnels moindres sur tapis roulant que sur cycle ergométrique.
Les critères d’arrêt d’un test d’effort sont pour la Société française